Le levé (7h00) est brutal, à coup de Klaxon par un vieux berger et son joli accent corse « Foutez moi le camp de là, on peut pas dormir ici, mes bêtes doivent passer ». Bref, 2 minutes plus tard la voiture est retransformée, les affaires jetées dans le coffre, nous préférons coopérer avec le corse, même si nous savons que nous ne gênons pas du tout et que le chemin n’est pas privé…
Aujourd’hui, nous décidons de traversée la corse du sud au nord à travers le parc naturel régional de corse. Nous programmons donc Gertrude pour CORTE au centre de la corse par la D69 où quelques cols de montagne nous attendent. Le temps se découvre progressivement, le matin été assez nuageux.
Vers 9h00, premier arrêt au sommet du col de la VECCIA (1193metres) ou le soleil est présent et premières rencontres avec les fameux cochons sauvages corses qui foisonnent sur la route en famille (belles bêtes quand même nous restons en voiture)
Nous rencontrons également des vaches qui se lézardent au soleil au milieu de la route. Les paysages sont verdoyants et la route est étroite et sinueuse au bord du vide (panoramas magnifiques sur le parc régional). Le guigui, il est pas trop rassuré quand Lény fait son kéké au volant !
En chemin une source pointe le bout de son goulot, nous en profitons pour nous brosser les dents ( changement, nous faisons cela à l’Evian d’habitude). Nous poursuivons notre chemin, sur les routes sinueuses de la corses montagneuse.
Quelques arrêts plus loin (pour se dégourdir les jambes et profiter à fond du spectacle) nous arrivons au col de VERDE (1289 mètres), le visuel sur la route en épingles à cheveux qui descend à travers la vallée est merveilleux.
Jusqu’à l’arrêt brutal au sorti de virage, nécessaire au passage d’un troupeau de chèvres.
Nous récupérons la N193 beaucoup plus praticable, arrêt à VENACO pour l’achat de pain, puis la traversée de CORTE est rapide (pas top ! et oui ça existe du pas top mais ça reste très subjectif et je pense que notre échelle de valeur à été modifiée par les images grandioses des jours et heures précédentes). Nous continuons donc a tracer vers le nord (et le bord de mer) direction l’île rousse ou Calvi . Soudain vers midi le panneau AÏTI (10 kms) nous attire et BAM ! c’est parti nous déjeunerons à AÏTI mais nous ne savions pas que la route été si difficile : une voiture de large pas beaucoup plus et des épingles à cheveux dans des dénivelés de dingues à en attraper la nausée : bref super et prés d’une demi heure plus tard arrivée à destination un petit village au sommet d’une montagne.
Déjeuner jambon cru, salade thon maïs et après les besoins naturel faits ( et oui il faut bien en parler un peu ça fait parti de l’aventure de trouver un endroit pour poser sa petite « pêche » mais dans le chemin du berger ça ne fait pas trop Lény !) nous revoilà partis vers le nord.
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